Claudio Monteverdi (Crémone 15 mai 1567 - Venise 29 novembre 1643) est un compositeur italien. Son œuvre, essentiellement vocale, se situe à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque. Au cours de sa longue vie, il a produit des pièces appartenant aussi bien au style ancien qu'au nouveau et a apporté d’importants changements dans le style de son époque. Il est considéré comme l'un des créateurs de l'opéra avec l'Orfeo.
(source wikipedia)
Traduction de A.-M. Boxus et J. Poucet
"Alors le dieu dit : « Au pied des montagnes glacées d’Arcadie, parmi les Hamadryades de Nonacris, la plus célèbre était une Naïade que les nymphes appelaient Syrinx. Plus d’une fois, elle avait échappé aux satyres qui la poursuivaient et aux dieux qui hantent les forêts ombreuses et les grasses campagnes. Elle honorait par ses activités la déesse d’Ortygie, et même lui avait voué sa virginité ; ceinte elle aussi à la manière de Diane, elle aurait pu faire illusion et passer pour la fille de Latone, si elle n’avait eu un arc de corne, au lieu de l’arc d’or de la déesse. Même ainsi, on les confondait. Un jour qu’elle revenait du mont Lycée,Pan la voit et, portant sur la tête une couronne d’aiguilles de pin, il lui adresse ces paroles... » Il restait au dieu à relater le discours de Pan, et le dédain de la nymphe pour ses prières et sa fuite à travers champs, jusqu’à ce qu’elle arrive au bord sablonneux du paisible Ladon ; là, les eaux arrêtant sa course, elle avait prié ses soeurs liquides de la métamorphoser. Pan croyait déjà Syrinx à sa merci, mais dans ses mains il ne saisit que des roseaux du marais et non le corps de la nymphe. Et tandis qu’il pousse des soupirs, l’air qu’il a déplacé à travers les roseaux produit un son léger, une sorte de plainte. Séduit par cette nouveauté et la douceur de cette mélodie,Pan dit : « Pour moi, cela restera un moyen de converser avec toi ».Et ainsi grâce à des roseaux inégaux reliés entre eux par un joint de cire, il perpétua le nom de la jeune fille."
Notes ( de A.-M. Boxus et J. Poucet ) : |
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
Ulysse et les Sirène - v.480-470 avant JC
Londres - British Museum
Le stamnos est un vase grec destiné à mélanger le vin. Il a un col court, une panse haute et des anses horizontales sur le côté. C'est une forme de vase uniquement à figures rouges. (Source wikipedia).